Chief Hapiness Officer : pour (re)créer du lien au sein de l’entreprise
Le Chief Happiness Officer est un animateur bienveillant chargé de mettre en place des solutions pour que les salariés se sentent plus heureux et plus investit sur leur lieu de travail. Excellent communicant, il connaît parfaitement l’entreprise et ses employés et sera chargé de créer du lien au travail. Focus sur le spécialiste du bien-être au travail : le Chief Happiness Officer !
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Qui est le Chief Happiness Officer ?
Le Chief Happiness Officer a pour rôle principal de favoriser le bien-être et la communication au sein d’une entreprise. Le poste de CHO se situe à la lisière entre les ressources humaines, le marketing et la communication interne. C’est un expert en innovation managériale.
Le poste de Chief Hapiness Officer fait jaser, car c’est un métier mal connu. Il a été inventé par un ingénieur de Google au début des années 2000 pour améliorer l’ambiance au travail. C’est un fait : le CHO baigne dans la culture start-up.
Pourquoi créer un poste de Chief Happiness Officer ?
7%, c’est le nombre d’employés qui se sentent investit dans leur entreprise. Ces chiffres alarmants nous sont donnés par le cabinet Gallup dans une étude datant de 2017.
Pourtant, l’engagement des salariés est une donnée clé pour la réussite de l’entreprise. En effet, il est peu probable que des salariés peu motivés délivrent un travail de qualité. Le chief happiness officer est donc un poste qui apparaît souvent dans ce contexte social difficile.
Ses défis sont multiples : améliorer les conditions de travail, éviter le turn-over et le burn-out, réduire l’absentéisme ou même améliorer la rentabilité et l’efficacité des employés.
Le Chief Happiness Officer réponds à l’évidence suivante : « un salarié heureux est plus productif qu’un employé mal dans son travail ».
Ou travaille t-il ?
Un CHO doit travailler au sein de son entreprise. Il ne peut que rarement agir en freelance car il doit comprendre les enjeux du quotidien et tenter de les résoudre. La création d’une fonction et d’un temps plein sont alors nécessaires pour qu’il puisse assurer les missions de bien-être des salariés.
Il opère généralement dans des startups (plus de 50% des postes de CHO ont été créés dans des start-ups selon le cabinet Evidence Skills contre 28% dans les PME).
Si le CHO est plus à l’aise dans les grandes structures, il assez fréquent que le directeur RH assume la mission de Chief Happiness Officer dans les plus petites entreprises
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Spécialiste de l’expérience employé et de la marque employeur
- Un CHO s’investit au quotidien pour améliorer les conditions de travail en interne. Pour cela, il met en place des questionnaires, des sondages et les analyse afin de rendre l’environnement de travail le plus agréable et convivial possible.
- Le CHO met en place du lien social et de l’entraide : par le biais d’activités et d’événements qui réunit toutes les équipes. Les interventions peuvent être larges : déjeuners d’équipes, week-end thématique, services de conciergerie ou de garde mais aussi modifications d’horaires et afterworks.
- Son cadre de travail dépendra fortement du contexte social de l’entreprise : il peut avoir fort à faire dans les grandes structures en restructuration. Le Chief Happiness Officer à donc des missions complexes qui demandent temps et de la disponibilité.
Objectifs
Les objectifs du CHO dans une entreprise sont multiples. Ceux-ci sont basés sur l’écoute des salariés et sur l’identification de leurs problèmes pour leur proposer des solutions appropriées.
Voici les principales tâches d’un chief happiness officer :
- Développer une culture de travail positive : Il s’assure du bien-être de tous les employés, pour développer une culture de travail positive. Sa présence contribue à créer des liens entre les différents pôles et favorisera l’entraide collective.A ce titre, il est chargé de dynamiser l’ambiance générale au travail et de propreté des lieux de vie et de leurs convivialité.
- Implémenter une politique managériale positive : un CHO proposera des amélioration sur les méthodes de travail, peut faire remonter des informations sur les sujets sensibles ou explosifs d’une entreprise. (licenciement, harcèlement).Ce conseiller en innovation managériale doit systématiquement inventer de nouvelles « manières de faire » pour améliorer les conditions de vie de chacun.
- Impliquer les salariés dans leurs missions : un chief happiness officer prépare des dispositifs pour fédérer les salariés et leur direction hiérarchique sur les même objectifs. Aucune des deux parties ne doit se sentir lésée. L’idée principale étant de développer un esprit d’équipe favorisant le travail commun.
- Développer des avantages en interne : le CHO organise des activités et des concours en internes ou même des ateliers créatifs. Il peut prendre en charge des services spéciaux comme des abonnements de fitness ou de garde d’enfant via une crèche d’entreprise.Ces actions concrètes permettent d’alléger la charge mentale au salarié qui sera plus investit dans son travail au quotidien.
- Gère la communication interne : il doit prendre en charge les dispositifs de communication au sein de l’entreprise et prévoir des newsletter, des slacks ou tout autre dispositifs de communication pour l’entreprise.
En bref : le Chief Happiness Officer doit toujours rester à l’écoute de ses collaborateurs et peut même devenir un confident pour certaines personnes dans l’entreprise. Il soigne la marque-employeur de son entreprise au quotidien.
Les compétences et qualité requises d’un CHO
Le Chief Happiness Officera développe un esprit positif et possède une grande capacité d’écoute. C’est un profil enthousiaste, empathique et avec beaucoup d’énergie positive. L’embauche d’un Chief Happiness Officer est un acte fort dans la politique RH d’une entreprise.
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Le candidat au poste de chief happiness officer disposera d’une grande capacité d’adaptation et de discernement et sera capable de répondre aux critiques émises sur l’entreprise.
Doté de compétences psychologiques fortes et d’une grande lucidité,, le Chief Happiness Officer doit identifier les problèmes et chercher à les résoudre sincèrement.
Il est inutile d’ajouter un baby-foot dans un open space chaotique après une énième plan de licenciement, sans chercher à comprendre le contexte et la problématique réelles à laquelle l’entreprise est confrontée.
Le CHO est un excellent médiateur qui maîtrise aussi les outils de planification et qui connaît parfaitement son entreprise. Il accompagne les employés vers la digitalisation et les changements structurels et le télétravail.
Organisé et rigoureux, il est pédagogue, force de proposition, inventif, patient, capable d’argumenter et d’imposer ses visions. Il est important de comprendre que le travail du CHO ne repose pas que sur ses épaules mais qu’il provient d’un réel travail d’équipe.
Les liens de cohésion et la communication interne à double sens sont indispensables pour le bon fonctionnement de l’entreprise.
Chief Happiness salaire
Le parcours d’un Chief Happiness Officer n’est pas encore bien défini. Il se doit d’être issu d’un cursus Ressources Humaines et Communication. Aucune école ou diplôme n’existent pour le moment même s’il existe quelques formations.
Pour le salaire, cela va varier avec la taille de l’entreprise et le nombre de missions du CHO. En général, il est équivalent aux profils du domaine de la communication. Cela peut aller selon les années d’expérience, les responsabilités et les missions de 40 K/ an à 100 K/ an.
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